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Plan de cohésion sociale 2020 - 2025
En date du 22 août et du 28 novembre 2019, le Gouvernement wallon a approuvé les plans de cohésion sociale pour la 3ème programmation 2020-2025.
On recense 195 PCS en Wallonie pour un total de 204 pouvoirs locaux, certains d’entre eux s’étant associés pour présenter un plan en commun :
- Assesse (+ Ohey)
- Clavier (+ Anthisnes, Nandrin, Ouffet, Tinlot)
- Comblain-au-Pont (+ Ferrières, Hamoir)
- Habay (+ Tintigny)
- Lobbes (+ Merbes-le-Château)
On compte également 27 PCS dont la mise en œuvre est déléguée à un CPAS.
Chaque commune s'est vue, en début de plan, attribuer un agent référent. Consultez la carte de répartition des communes par agent.
Une carte interactive sur WalOnMap vous permet également d'identifier les communes avec un Plan de cohésion sociale, tout en prenant connaissance des chiffres démographiques des communes concernées.
Vos démarches
Dans cette rubrique, vous trouverez les démarches disponibles concernant le plan de cohésion sociale. Pour chacune de ces démarches, vous retrouverez les procédures, les formulaires, la législation ainsi que d'autres informations qui vous seront utiles pour la réalisation de ces démarches.
Droits et objectifs
La cohésion sociale est définie comme l’ensemble des processus, individuels et collectifs qui contribuent à assurer à chacun l’égalité des chances et des conditions, l’équité et l’accès aux droits fondamentaux et au bien-être économique, social et culturel, et qui visent à construire ensemble une société solidaire et coresponsable pour le bien-être de tous.
Le PCS poursuit deux objectifs, à savoir réduire la précarité et les inégalités en favorisant l’accès effectif de tous aux droits fondamentaux et contribuer à la construction d’une société solidaire et coresponsable pour le bien-être de tous.
Pour ce faire, le PCS se décline en actions coordonnées visant à améliorer la situation de la population par rapport à la cohésion sociale et aux 15 droits fondamentaux répartis en 7 axes :
- le droit au travail, à la formation, à l’apprentissage, à l’insertion sociale
- le droit au logement, à l’énergie, à l’eau, à un environnement sain et à un cadre de vie adapté
- le droit à la santé
- le droit à l’alimentation
- le droit à l’épanouissement culturel, social et familial
- le droit à la participation citoyenne et démocratique, aux technologies de l’information et de la communication
- le droit à la mobilité.
Pour chacun de ces droits, un Guide de bonnes pratiques locales relatif à la cohésion sociale, aux droits fondamentaux et à la pauvreté a été conçu par la Direction de la Cohésion sociale.
Indicateur synthétique d’accès aux droits fondamentaux
L’indicateur synthétique d’accès aux droits fondamentaux (ISADF) est élaboré par l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique (IWEPS) et poursuit un double objectif :
- Rendre compte de l’accès effectif de la population de chaque commune aux droits fondamentaux et contribuer à l’établissement (facultatif) d’un diagnostic local de cohésion sociale et à l’identification de besoins locaux ;
- Fournir ainsi un des critères objectifs au subventionnement des 253 communes francophones pour la mise en œuvre du Plan d’actions.
Vidéo : Qu'est-ce que l'ISADF ?
Vidéo : Comment développer l’ISADF pour renforcer les droits humains ?
Aide à la prise de décision au niveau local - Webinaire du 24/01/2022
Consultez ci-dessous vos indicateurs des périodes précédentes :
- ISADF 2008 (pour le PCS 2009-2013)
- ISADF 2013 (pour le PCS 2014-2019)
- ISADF 2018 (pour le PCS 2020-2025)
Consultez le rapport de recherche des Analyses statistiques croisées des mesures d'accès aux droits fondamentaux (ISADF) et d'indicateurs de la crise sanitaire de la Covid-19 en Wallonie
Radars des communes
Afin de permettre à chacun de visualiser aisément la position de sa commune par rapport aux droits fondamentaux et au facteur de risques dans le cadre du PCS, l’IWEPS a élaboré des polygones appelés "radars" sur la base des indicateurs de chaque commune.
Ces radars reprennent en rose la moyenne régionale et en bleu la position de la commune.
Plus le polygone bleu est large par rapport au rose, plus la situation de la commune est bonne au regard des droits fondamentaux.
Ces radars fournissent une bonne vision synthétique, mais il ne faut pas s’attarder sur les chiffres car ceux-ci ne correspondent pas aux indicateurs ISADF communiqués par ailleurs (même s’ils restent étroitement liés à ceux-ci).
En effet, les indicateurs ISADF font exactement le contraire : plus la valeur est élevée plus la situation est mauvaise, ce qui est normal puisque l’indicateur synthétique fournit une mesure de l’aide à apporter et non une mesure des bonnes performances.
L’IWEPS a donc recalé les données entre 0 et 1 (standardisation) et les a renversées (complément à 1). Ainsi 0,8 devient 0,2 (par exemple) et un large polygone témoigne d’une bonne situation. Cela semblait plus clair et plus parlant pour les communes.